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Nous reproduisons ci-dessous l'article du Journal du Centre qui a proposéà ses lecteurs une présentation très complète de ce futur atelier.
Autodidacte et passionné c'est Gérard Fritz, lui-même, qui est à l'initiative de cet atelier. Son objectif est simple, transmettre son savoir-faire et sa passion pour cet art si particulier qu'est le vitrail.
Une passion lumineuse
L'homme aime se décrire comme « un amateur éclairé du vitrail ». « Comme souvent », raconte-t-il, « cette passion remonte à la petite enfance ». En effet dès son plus jeune âge Gérard développe une fascination pour les jeux de lumières qu'il admire dans les églises. En région Parisienne, il décide de prendre des cours via une association pour y apprendre la technique du vitrailliste. « L'apprentissage va très vite, au bout seulement de 4 heures de cours j'étais capable de produire quelque chose d'intéressant pour chez moi », confie le jeune retraité.
Petit à petit sa passion a grandi, Gérard s‘est exercé avec ferveur et finit par former quelques connaissances. «Ça a commencé par ma famille puis des amis etc…», ajoute-t-il. Au fur et à mesure des années, Gérard s'est retrouvé avec des connaissances pratiques sur le sujet et a décidé de les mettre de plus en plus au service des autres.
Pour son prochain atelier ouvert à tous au vieux château à Cosne-sur-Loire il souhaite surtout faire atteindre à ses élèves un niveau d'expertise suffisante pour qu'ils puissent ensuite créer seul. « Je suis sûr qu'il y a des passionnés en herbe », affirme Gérard. Selon l'expert vitrailliste, la technique n'est pas trop difficile surtout lorsqu'il s'agit de modèles floraux ou géométriques.
Pour les plus téméraires il sera évidemment possible de tenter la technique de la grisaille, qui consiste à dessiner sur le verre. «Étant donné que c'est un support lisse, la peinture n'est pas absorbée comme sur du papier, il faut donc faire preuve d'une grande précision », conseil le futur maître de classe. Cette technique permettra aussi « différentes interactions entre les disciplines proposées », ajoute Dominique Durin, président de l'association. En effet pour que la peinture sur verre soit fixée à jamais il faut faire cuire la pièce à environ 600 °C. « Notre four à céramique pourra ainsi servir pour cuire également les œuvres réalisées durant l'atelier vitrail. », explique le président.
L'aspect ludique pour les élèves est justement de pouvoir échanger sur différentes techniques et également de produire différents styles de vitraux. « Dans les pays anglo-saxons, comme l'Australie, l'Angleterre, les États-Unis ou encore le Canada, on retrouve beaucoup de vitraux dans les maisons communes ». En effet le but de Gérard est également de montrer que le vitrail peut prendre d'autres aspects que celui de la religion.
« Le but d'un vitrail est aussi de sublimer la lumière intérieure »
Gérard Fritz
L'Art Nouveau par exemple met souvent en scène des végétaux. En Amérique ce style est très largement représenté par l'artiste américain Louis Comfort Tiffany. Ces motifs relatifs à la nature sont aisément transposables dans une habitation moderne. « Le but d'un vitrail est aussi de sublimer la lumière intérieure », souligne Gérard. Le président Dominique Durin ajoute également « qu'un vitrail peut facilement réchauffer une maison ». Les amateurs de découpe de verre, les amoureux de la lumière et autres pourront alors se retrouver pour monter leur propres puzzles de verre.